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Les traitements d'une vigne bio en Belgique : danger ?

Quelles sont les techniques autorisées en certification bio ? 

Le désherbage : tous les herbicides, même d’origine naturelle, sont interdits en bio en Belgique. 

En dehors des bonnes pratiques culturales prévenant le développement de flores indésirables, seules les méthodes mécaniques et/ou thermiques sont autorisées. 

Quels sont les produits de protection des plantes autorisés dans les vignes en bio en Belgique ? 

Toutes les préparations à base de plantes sont autorisées. Cependant, lorsqu’il s’agit de produits phytopharmaceutiques formulés, même s’ils sont d’origine naturelle, pour être utilisés en bio, en plus d’avoir une matière active reprise à l’annexe 1 du règlement CE/889/2008, ils doivent être homologués pour la vigne en Belgique (voir www.fytoweb. be). 

De plus, certaines substances de base sont autorisées en bio à condition qu’elles répondent à deux critères : 

  • d’abord, celui d’être couvertes par la définition de « denrée alimentaire », visée à l’article 2 du règlement CE/178/2002 du Parlement européen et du Conseil ; 
  • ensuite, celui d’être d’origine animale ou végétale. 

Voici quelques exemples de matières actives actuellement agréées en Belgique et autorisées en bio. 

Le cuivre ? 

Il y a actuellement cinq produits formulés homologués en Belgique. Attention, l’usage de cuivre est limité à 6 kg/ha et par an (en moyenne sur 5 ans). 

Pour le soufre (sulfites), 

il y a actuellement sept produits formulés homologués en Belgique. 

Et les autres traitements autorisés en bio en Belgique ?

Il existe aussi un produit à base de Bacillus subtilis pour lutter contre la pourriture grise. A contrario, même si le pyrèthre (produit à base de pyréthrines), l’huile essentielle de menthe et de pin, les Trichoderma3, le silicate d’alumine… sont autorisés en bio, il n’y a, à ce jour, aucun produit à base de ces matières actives agréé en vigne en Belgique. Cela s’explique par le fait qu’en Belgique, la vigne est cultivée sur une surface limitée et d’autant plus en bio. 

Pour l’industrie phytopharmaceutique, il n’est pas rentable de demander des autorisations pour l’utilisation de leurs produits dans des cultures telles que la vigne. C’est pour éviter cette situation que la possibilité des extensions pour les tiers est prévue pour ce type de culture, appelée « petite culture ». 

Parmi les substances de base autorisées en vigne, voici celles qui sont utilisables en bio : • Equisetum arvense L. (pour lutter contre le mildiou de la vigne Plasmopara viticola et l’Oïdium Erysiphe necator) ; • Lécithines (utilisés comme fongicide) ; • Urtica spp. (pour lutter contre le mildiou de la vigne et les acariens tétranyques).


source : biowallonie 2017

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